• * Les Mystères d'Eleusis

     Les Mystères d'Eleusis 

    « Heureux qui possède, parmi les hommes de la terre,

    la vision de ces mystères. » (Perséphone et Hadès)

    * Les Mystères d'Eleusis

    Introduction

    Les mystères les plus célèbres sont sans conteste ceux de Déméter à Éleusis, bourgade attique annexée par Athènes au VIIème siècle avant notre ère. Déjà centre d’un culte dédié à la déesse de l’agriculture dès la plus haute Antiquité, Éleusis a acquis un rayonnement exceptionnel grâce aux cérémonies d’initiation qui s’y déroulaient chaque année et dont la finalité était d’assurer aux initiés le bonheur dans l’au-delà. Si les Mystères d’Éleusis étaient frappés du sceau du secret, on peut toutefois lever, au moins un peu, le voile sur les rites qui s’y déroulaient.

    La Grande Déesse Maternelle de la Terre, divinité de la fertilité et déesse des « Mystères d'Éleusis », comptait parmi les douze grands dieux olympiens.

    Dans la religion grecque antique, les mystères d’Éleusis faisaient partie d'un culte à mystères, de nature ésotérique, effectué dans le temple de Déméter à Éleusis, à 20 km au sud-ouest d'Athènes.

    Consacrés à Déméter et sa fille Perséphone, ils figurent parmi les plus célèbres et sur lesquels nous avons plus d'informations que tout autre culte grec, depuis le témoignage le plus ancien (dans l'Hymne homérique à Déméter), jusqu'à la suppression de ce culte par l'empereur romain Théodose en 393.

    Située en bordure de la mer dans la fertile plaine de Thria, Éleusis est l'un des lieux sacrés de la Grèce antique.

    La cité fut un état indépendant sous la conduite des Eumolpides, avant d'être annexé par les Athéniens au VIIème siècle avant Jésus-Christ. Les Grecs y construisirent le sanctuaire des « Grandes Déesses » dédié à Déméter, la déesse du blé, et à sa fille Korê, assimilée à Perséphone qui symbolisait la réapparition de la vie à chaque printemps.

    Les mystères, d'origine préhellénique, plongeaient leurs racines dans de vieux rites chtoniens [1] liés à la fertilité et à la fécondation de la terre. La déesse associée à la semence était Perséphone, enlevée par Hadès (Pluton). Sa mère, Déméter s'en plaignit à Zeus et menacera de détruire les récoltes s'il n'intervenait pas.

    Les Mystères d'Éleusis, peut-être sous l'influence de l'orphisme [2], deviendront une religion de salut. Le mystère central, dans chacune de ces deux sectes, était celui de la mort et de la résurrection, symbolisé par la décomposition de la graine dans la terre et sa réapparition sous la forme d'un être vivant qui s'élève vers la lumière.


    Les Mystères d'Éleusis comportaient des cérémonies d'initiation complexes qui se déroulaient en deux temps :

    1. Les candidats étaient d'abord initiés aux Petits Mystères qui étaient célébrés au printemps dans le faubourg athénien d'Agra.
    2. Ils participaient, six mois plus tard, aux Grands Mystères durant une dizaine de jours. Ils devenaient mystes après avoir été purifiés puis se rendaient en procession solennelle jusqu'au sanctuaire, en empruntant la Voie sacrée qui reliait Athènes à Éleusis. L'initiation secrète avait lieu à l'intérieur du sanctuaire, dans le Télestérion.

    Origine mythologique du culte

    Selon la mythologie grecque, Perséphone, fille de Zeus et de Déméter, fut enlevée par Hadès pour être son épouse et la reine des Enfers, alors qu'elle cueillait des fleurs dans les prairies d'Enna en Sicile. Les cultures cessèrent de croître dans les champs alors que Déméter parcourait le monde à la recherche de sa fille. Un jour, alors qu'elle errait sur les terres de Grèce sous les traits d'une vieille mendiante, elle entra dans la cité d'Éleusis et demanda l'hospitalité. Les citoyens l'accueillirent avec une grande générosité et, en reconnaissance, la déesse dévoila sa véritable identité et récompensa ses bienfaiteurs : elle leur dévoila ses mystères et la maîtrise de l'agriculture.

    Par la suite, Déméter retrouva sa fille mais elle ne put être entièrement libérée des Enfers, puisque ceux qui mangent la nourriture des morts ne peuvent retourner chez les vivants et que Perséphone avait mangé sept pépins d’une grenade (fruit associé au mariage) offerte par Hadès. Zeus décréta toutefois que Perséphone passerait huit mois de l'année sur terre durant la saison des cultures avec sa mère et le reste de l'année, pendant l'hiver, en compagnie d'Hadès.

    Le culte des Mystères

    Les rituels des Mystères étaient toujours accomplis par les prêtres de Déméter. Parmi les plus connus d'entre eux, on retrouve Céléos et son fils Triptolème, à qui Déméter avait donné la tâche d'enseigner l'agriculture et de semer le blé sur Terre.

    Ce prêtre avait aussi institué les Éleusinies, fêtes associées au culte. Parmi les autres premiers prêtres se trouvaient Dioclès, Eumolpos et Polyxène. On célébrait le culte dans le télestérion d'Éleusis.

    L'aspect principal de ce culte se construisait autour de la culture du blé et le cycle des cultures.

    Tous les initiés préservaient les secrets de la religion et croyaient fermement qu'ils connaîtraient eux aussi une vie après la mort à cause de leur initiation à ces mystères. Comme la divulgation des rites était strictement défendue et qu’aucun auteur n’a trahi ce secret, aucun écrit ne documente avec précision les cérémonies.

    L'Hymne homérique à Déméter est la principale source de données sur les rituels. Très respectés, ces mystères attiraient des visiteurs de toute la Grèce. Il existe des preuves de la pratique d'un culte sur ce site dès l'époque mycénienne : le magnifique télestérion, « salle d'initiation » qui date de l'époque de Pisistrate au 6ème siècle av. J.-C. et de nombreux bas-reliefs et sculptures qui en témoignaient.

    Annuellement, il existait deux célébrations des mystères d’Éleusis : les Grands mystères et les Petits mystères. Ces derniers avaient généralement lieu au printemps. C’était alors que les prêtres purifiaient les mystes et que l’on sacrifiait un cochon à Déméter.

    L'initiation aux Mystères

    Les Petits Mystères, ouverts à tous, avaient lieu à Agraï, à l’est d’Athènes, sur les rives du fleuve Ilissos. Ils se déroulent principalement sous la forme de rites de purification dans les eaux du fleuve. C’est au cours des Petits Mystères que débutait l’instruction des candidats à l’initiation. Ces derniers, à la fin des cérémonies, prenaient le nom de mystes, c’est-à-dire des « initiés ».

    Les Grands Mystères duraient une dizaine de jours, d’après la durée de l’errance de Déméter à la recherche de sa fille. En septembre, avant l’automne, on se préparait aux cérémonies préliminaires qui se déroulaient à l’extérieur. Ces rites n’étaient accessibles qu’aux seuls mystes.

    Ils débutaient par le départ d’une procession de jeunes hommes, les éphèbes, se rendant d’Athènes jusqu’à Éleusis pour y chercher les hiéras, des reliques sacrées. Celles-ci étaient ensuite rapportées voilées jusqu’à Athènes, où elles étaient déposées dans le sanctuaire de l’Éleusinion, un sanctuaire à la base de l’Acropole.

    Les cérémonies se poursuivaient pour les mystes – candidats dignes des mystères – par un bain purificateur dans la mer, où était également plongé un porcelet qui était ensuite sacrifié. Une période de jeûne s’écoulait avant que la procession des mystes suive la statue d'Iacchos, les hiéras et les prêtres en direction d’Éleusis le long de la route sacrée. Une nouvelle procession partait alors d’Athènes pour retourner à Éleusis et y rapporter les hiéras. À Éleusis se déroulaient des célébrations de Déméter et Perséphone et des sacrifices en leur honneur.

    Après avoir rompu le jeûne en consommant le kykéôn (nourriture à base de blé), le rite secret d’initiation avait lieu dans le télestérion, où les mystes recevaient des révélations des initiés et accédaient au salut et à la vie après la mort. C’est très probablement ainsi que se passait l'initiation aux Grands Mystères.

    Sous le sceau du secret

    Seuls les initiés avaient le droit de pénétrer dans le Télestérion et d'assister aux mystères. Nul n'avait le droit d'en révéler le secret sous peine de mort. Il est donc difficile de savoir précisément ce qui se passait lors de ces cérémonies. Celles-ci comprenaient probablement des représentations sacrées de la quête terrestre de Déméter à la recherche de sa fille Perséphone. Les initiés eux-mêmes entraient alors dans la peau de Déméter, errant dans le Télestérion plongé dans l’obscurité. La fin de la quête de la déesse et la réapparition à la surface de Perséphone était signifiée par le retour de la lumière dans le temple et la présentation aux initiés d’un épi de blé.

    Les Grands Mystères comprenaient une seconde étape, à laquelle ne pouvaient participer que ceux qui avaient été initiés depuis une année au moins. Il s’agissait certainement aussi d’une représentation sacrée, mais qui, évoquant l’union de Déméter et de Zeus, se rapprochait plus d’un culte de la fertilité. C’était à la fin de cette étape que les initiés prenaient le nom d’époptes – « ceux qui savent ».

    Quiconque parlait le grec et n’avait pas commis d’homicide était admissible à participer aux rituels. Les participants se constituaient : des mystes (nouveaux initiés) qui y participaient pour une première fois pour y être initiés, des mystes initiés y retournant une seconde fois pour passer à un niveau supérieur, des époptes qui étaient passés à ce niveau et des prêtres qui présidaient aux rites.

    Parmi ceux qui dirigeaient la cérémonie, on trouvait quatre ministres : l’Hiérophante (celui qui révèle les choses sacrées), le Dodonque (chef des lampadophores), le Hierocéryce (chef des hérauts sacrés) et l'Assistant (dont le costume symbolisait la lune). L'archonte-roi d'Athènes était le surintendant de la cérémonie.

    La cérémonie était également dirigée par une multitude de « ministres » subalternes répartis en différentes classes. Les Mystères étaient ouverts à tous, riches comme pauvres, hommes libres comme esclaves, hommes comme femmes. La plupart des empereurs romains se sont d'ailleurs fait initier à ces Mystères.

    Le sanctuaire cessa toute activité après sa mise à sac par Alaric Ier et les Wisigoths en 395. Cependant, d'après Carl Gustav Jung dans son « Essai d'exploration de l'inconscient », les Mystères d'Éleusis « furent finalement supprimés au début du 7ème siècle de l'ère chrétienne ».

    Les Mystères d’Eleusis, d’un point de vue maçonnique

    De toute la hiérarchie d'initiations que l'on peut déceler, organisée en 7 étapes : Petits Mystères, Grands Mystères, Epoptie, et ensuite Holoclères, Sacerdoce, Initiation royale, Initiation suprême, on voit se dégager l'appétit de purification, l'ambition de se libérer des contraintes, des astreintes, de la matière, de la gangue de chair et de corps et l'aspiration, au-delà des passions, aux retrouvailles avec soi-même, libéré des chairs et des sangs, le goût d'appréhender le Monde et la Vie, la véritable Vie, qui serait celle de l'Esprit, curieusement tendu vers l'Un, l'Unité, par réunion de la Pensée et de l’Âme.

    Le chemin vers cette vérité apparaît long et difficile, impose des guides appelés « mystagogues », des recherches et des efforts … Il s'engouffre dans une descente sous terre, par l'Obscur, revient dans une ascension vers la Lumière, sur le chemin haut de la Vérité, avec l'espoir de parvenir dans la vie à la Connaissance.

    Au travers du Mythe et de ses Mystères, on perçoit l'angoisse de l'éphémère et du sens de la vie individuelle qui conduit à la mort, avec la question lancinante du Sens. Pourquoi cette descente ? Pourquoi cette incarnation de la Pensée et de l'Âme, dans la chair, la matière, la douleur, le quotidien ? Et quel destin après la mort ? Et déjà l'idée d'avoir à préparer le séjour dans l'Au-delà, en vivant la mort, avant de mourir, pour s'assurer du bonheur dans l'Autre monde.

    Et qui, mieux que des morts, qui connaissent déjà le royaume d'Hadès, peuvent enseigner, initier le Chemin et le Destin, la Vie après la mort ? Qui mieux que Coré, qui revient chaque printemps des mondes souterrains, pour dire aux hommes mortels ce qui s'y passe, ce qu'il faut faire, et comment ?

    Au moins, malgré le secret, sait-on que les mystères font mourir le myste, font parcourir le chemin du mort qui se dépouille de sa parole, de sa fortune, de ses vêtements même, en allant nu, dans le gouffre étroit, obscur, un bandeau sur les yeux, reconnaître le parcours pour ressusciter en remontant vers la Lumière, en Haut. Aspiration à la Vie, guidé par ceux qui connaissent. Initiés holoclères, mieux que quiconque.

    Au moins sait-on que le Mystère montre, révèle, annonce le Chemin et la Direction et rassérène, en ouvrant les voies du Bonheur, malgré la « faute folle » qui condamne les mortels à vieillir, à mourir, qui intègre la mort à la vie, faisant comprendre la mort comme la fin naturelle de !a vie, en laissant l'espérance de la Vie, au-delà de la Mort.

    Des indices, des signes, des symboles sont donnés, lisibles, perceptibles par le Franc-maçon, qui croit les reconnaître pour avancer en pays familier, au point de retrouver ses sources de Tradition et ses moyens de connaissance, trouvant à relier ses propres pratiques rituelles à un fond antique universel, donnant sens à ses propres mystères modernes qui s'en trouvent éclairés.

    Que la Vérité soit inséparable des moyens de sa recherche et qu'elle se tienne dans l'indicible, que son appréhension relève de l'Intuition et qu'elle passe par l’Émotion éclaire le processus des rites et la kyrielle des symboles !

    Que la Vérité soit accessible parce qu'il y a des Lois compréhensibles par l'esprit de l'homme, même si cette appréhension est difficile, peut rasséréner l’Âme angoissée, puisqu'il est possible d'y parvenir, même si on ne sait pas parcourir tout le chemin jusqu'à la plus haute lumière : « Car jamais l'œil ne verrait le soleil s'il n'était semblable au soleil et l’Âme ne verrait pas le beau si elle n'était devenue belle ». (Platon).

    Du peu que l'on connaisse de ces Mystères, si bien gardés, si peu transgressés, de ces Mystères « qu'il est impossible de pénétrer », on sait quand même que l'initiation au troisième grade fait à l'Epopte la Révélation ultime par le symbole de l’Épi de blé moissonné en silence appelé « l'illuminateur parfait » et du Phallus dressé pour la génération.

    Par ce chemin, l'Initié voyage de l'obscurité vers la Lumière sous le mystère du Sceau dépouillé de tout ce qui est corps et âme, réduit à la Monade qui n'a ni qualité physique, ni dimensions, ni liens dans l'espace « Unité parfaite, principe des choses matérielles choses matérielles et spirituelles ». Le voilà qui descend un long couloir obscur, en silence, les yeux bandés à la recherche de la Lumière et de la raison qui gouverne le monde (le Logos), symbolisées par l'Arbre de Vie où l'on cueille un fruit, sous le mystère du Sceau, qui le conduit dans le chemin. Aidé par un mystagogue, il progresse vers la Lumière lointaine, élevée.

    Par cette ascension hors de la caverne, il accède à la Vérité, Lumière éclatante, contemplation du dieu, révélation du « dieu unique », « identique par essence à tous les dieux ». C’est la révélation de l'Un, Unité dans la Lumière éclatante, au moment où l'on moissonne l'épi de blé, symbole du Phallos qui symbolise lui-même « autre chose » pour la Connaissance Intuitive ; l'épi gorgé des lumières du soleil, symbole de la vie semée dans l'homme à sa naissance.

    Le « phallos dressé pour la génération » gorgé de toutes les énergies de l'homme, rassemble la Lumière de vie pour générer, perpétuer, renaître et exprimer l'essentiel de la vie, la vie essentielle.

    Or, dans l'initiation, l’hiérophante qui s'unit à la prêtresse de Déméter pour célébrer l'Union, est rendu infécond par la ciguë et l'accouplement se précipite dans le spirituel. Le Phallos pour symbole de la Lumière semée dans l'homme qui naît, symbole de la raison humaine produit de l'union de la Pensée et de l'Âme.

    Les rites des Mystères d’Eleusis sont restés mystérieux

    La divulgation des rites secrets était rigoureusement interdite. Les Mystères d’Eleusis étaient extrêmement populaires au-delà même des limites de la Grèce, au point que la salle d’initiation, le Télestrérion, atteignit finalement une surface de deux mille six cents mètres carrés. Malgré le nombre immense des fidèles, aucun auteur ancien n’a jamais commis le sacrilège de rompre cet interdit. Nous savons seulement qu’ils étaient destinés à séparer les initiés, appelés à jouir éternellement de la vraie vie au-delà de la mort, des non-initiés destinés au bourbier infernal. Après avoir rompu le jeûne et absorbé le Kykéôn, simple bouillie de blé commémorant le premier repas de Déméter à Eleusis, les mystes recevaient des initiés une révélation bouleversante.

    Pour conclure, du moins provisoirement

    Les Mystères ont été célébrés à Eleusis pendant près de deux mille ans, même si certaines cérémonies ont pu être modifiées au fils des ans. On distingue les Petits Mystères, les rites des Grands Mystères et l'expérience finale, l'epopteia.

    Les Mystères d’Eleusis étaient consacrés au culte des deux déesses, Déméter, l’antique Terre Mère préhellénique, et Perséphone ou Coré, la fille qu’elle conçut de Zeus. Déméter est identifiée à Cérès par les Romains. Déesse agraire, elle est associée au blé et à l’abondance et occupe une place importante dans la religion grecque.

    Les Eleusinies sont les fêtes les plus connues du culte des deux déesses. Elles auraient été institués à l’initiative de Triptolème, fils de Céréos, qui avait reçu de Déméter la mission de répandre le blé partout dans le Monde. Elles semblent provenir de cultes agraires primitifs assez fortement modifiés en syncrétisme avec des cultes dionysiaques et l’Orphisme. Elles étaient annuellement célébrées dans le Télestrérion d’Eleusis et faisaient participer le fidèle à la résurrection de l’enfant divin revenu de l’empire de la mort. L’Orphisme, en raison de la concordance des mythes orphites et éleusiniens, réussit à s’infiltrer dans la religion athénienne, influençant les rites des Mystères.

    L’initiation éleusinienne assurait par elle-même le salut et la future survie personnelle du myste. Définitivement sauvé par les vertus magiques de cette entremise extérieure, il n’était tenu à aucun comportement éthique ou moral particulier. En cela, au moins autant que par les préoccupations relatives à la vie future et la tendance au monothéisme héritée de l’Orphisme, les Mystères Eleusiniens ont préparé le passage du paganisme aux cultes modernes, et tout particulièrement au Christianisme.

    R:. F:. A. B.

     

    [1] Se dit des divinités qui vivent sous la terre, des divinités infernales.

    [2] Dans l'Antiquité grecque, doctrine philosophique et religieuse fondée sur la pensée attribuée à Orphée.

    Bibliographie

    Foucart Paul - Les Mystères d'Éleusis

    Editions Pardès, 1992

     

    Meautis Georges - Les dieux de la Grèce et les mystères d'Éleusis

    Editions PUF, 1959

     

    Turcan Robert - « Les Mystères d'Éleusis, la quête du bonheur suprême »

    in Religions & Histoire n° 24,

    Editions Faton, jan. – fév. 2009, p. 26 - 35

     

    Dictionnaire critique de l'ésotérisme

    Editions PUF

     

    Homère, Hymnes à Déméter

    Les belles Lettres, Paris, 1997

     


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