• * L’Autel des serments

     L’Autel des serments 

    Le but de la présente planche est de définir ce qui, dans nos Loges, est un autel et traditionnellement désigné comme « Autel des serments » ; de préciser à quoi il sert, dans quelle intention et comment y disposer les objets symboliques.

    Essayons tout d’abord de définir ce qu’est l’autel de notre Loge.

    Essai de définition de l’Autel

    A l’avant du Pavé mosaïque et à courte distance des trois marches conduisant à l’Orient, la Tradition nous fait placer un autel dans l’axe du Vénérable Maître.

    Cet « Autel des serments » devrait, selon l’usage des Anciens, se trouver sur le plateau du Vénérable Maître, mais en réalité il est représenté le plus souvent sur un petit meuble immédiatement accolé à son plateau, au-dessus ou au-dessous des trois marches qui délimitent l’Orient de la Loge. Il est plus rarement situé au centre du Carré Long de la Loge. Il s’agit d’un support surélevé destiné à rassembler les éléments symboliques.

    Dans la plupart de nos Loges, il s’agit d’un meuble généralement de forme cubique mais ailleurs, il s’agit parfois d’une grosse pierre brute sur laquelle peuvent être posées ce que nous appelons « les Trois Grandes Lumières de la Franc-maçonnerie ».

     

    Que doit-on trouver sur l’Autel des serments ?

     

    * L’Autel des serments

    L’Autel des serments

    En vue du bon déroulement de chaque Tenue, le Frère Architecte dépose sur l’Autel le Volume de la Loi Sacrée fermé. Au Rite moderne, il y joint un compas également fermé ainsi qu’une équerre. Selon le rite pratiqué, d’autres objets doivent parfois être placés sur l’Autel. Ainsi, au Rite Écossais Rectifié, une petite Épée et une Truelle sont également disposées en plus des Trois Grandes Lumières.

    Les Trois Grandes Lumières de la Franc-maçonnerie forment symboliquement un tout. On peut en déduire l’intention des Maçons de ne pas accepter le contenu du livre sacré dans son sens littéral, mais bien de l’interpréter au moyen du symbolisme du Compas et de l'Équerre.

    Pour certains Maçons, le Volume de la Loi sacrée ne serait qu’un symbole et, à ce titre, il serait susceptible d’interprétation personnelle. Mais la présence de la Bible sur l’Autel est un Landmark contesté par certaines Loges non-régulières. C’est pourquoi, dès 1929, la Grande Loge Unie d’Angleterre – qui est l’héritière de la première Grande Loge de Londres et, à ce titre, la garante de l’archétype de la Franc-maçonnerie spéculative – a publié les huit principes fondamentaux pour la reconnaissance des Grandes Loges.

    Sans pour autant vous les rappeler tous, je vous dirai simplement qu’au point 3 de ces Landmarks, il est spécifié que les Initiés devront prêter leur obligation sur le Livre de la Loi Sacrée, ou les yeux fixés sur ce Livre ouvert, par lequel est exprimé la révélation d’en haut par laquelle la conscience de l’individu que l’on initie est irrévocablement liée.

    Le Volume de la Loi Sacrée ne se trouve pas seul sur l’Autel. Il est recouvert de l'Équerre et du Compas. La présence de ces deux outils – qui deviennent des symboles une fois les Travaux ouverts – n’a aucune connotation blasphématoire. Nous sommes en présence d’un modèle symbolique universel. Dans ce modèle, l'Équerre représente la partie matérielle du Cosmos, c’est-à-dire pour nous la Terre. Le Compas y représente le Ciel ou les Cieux. L'Équerre est donc l’emblème de l’homme et le Compas celui du Grand Architecte de l’Univers.

    Ces Trois Grandes Lumières de la Franc-maçonnerie constituent un modèle symbolique ternaire. Mais l'Équerre et le Compas, modèle binaire, se juxtaposent, pour en éclairer la portée, avec le Volume de la Loi Sacrée qui, aux yeux de certains autres Maçons, est bien plus qu’un symbole. Pour Guy Boisdenghien notamment, le Volume de la Lois Sacrée contient des passages attribués à des révélations a-humaines ».

    Le point 6 des Landmarks précise également que les Trois Grandes Lumières de la Franc-maçonnerie seront toujours exposées pendant les Travaux de la Grande Loge ou des Loges sous son contrôle. La principale de ces Lumières est le Livre (ou Volume) de la Loi Sacrée, concept que je vais à présent essayer d’expliciter.

    Le serment

    Lors de la cérémonie d’Initiation, immédiatement après les « voyages », l’Impétrant prête son serment sur les trois Grandes Lumières de la Franc-maçonnerie. Le rituel précise bien qu’il s’agit du Volume de la Loi Sacrée, le Compas et l'Équerre.

    Dans certaines obédiences ou à certains rites, il est dit au candidat que ce Volume de la Loi sacrée, c’est la Bible. En réalité, ce Volume est toujours la Bible, ouverte au Prologue de l'Evangile de Jean. Agir autrement reviendrait à vider le rite de son sens !

    Mais ce livre ne représente peut-être rien pour le candidat. Pour que ce serment ait une valeur, il faut qu’il soit prêté sur un livre représentant la loi morale ou la Tradition.

    Conformément à l’article 3 de la Constitution de notre Obédience, la G.L.R.B., toutes les promesses et engagements solennels doivent être pris en apposant la main droite sur les Trois Grandes Lumières de la Franc-maçonnerie, à savoir le Volume de la Loi Sacrée, ouvert de préférence à l’Évangile selon St Jean,  sous l'Équerre et le Compas. Le Livre sacré exigé par la religion d’un candidat peut à sa demande être ajouté sur l’autel pour le même usage.

    La Loge peut donc, le temps du Serment, ajouter à la Bible un autre ouvrage, en concertation préalable avec le candidat pour lequel il aura cette valeur : le Coran, la Torah, les Védas (hindouisme), le Tripitaka (bouddhisme), le Tao te King (taoïsme), les quatre livres de la doctrine (confucianisme), le Zend-Avesta (zoroastrisme).

    L’article 32.1 de notre Règlement Général concerne toutes les promesses et engagements solennels », par exemple : les initiations aux trois grades mais aussi le serment du Vénérable Maître lors de son Installation solennelle.

    L’article 32.2 précise qu’une Loge peut, à la demande d’un seul Frère ou de plusieurs des membres de la Loge ou même d’un Frère visiteur, décider de placer sur l’autel – à côté de la Bible, ouverte sous l'Équerre et le Compas – d’autres « Volumes de la Loi Sacrée ». Le Grand Comité donne un avis sur les Volumes qui peuvent être pris en compte.

    Cet article 32.2 ne concerne que toutes les autres occasions où il n’est pas de question de promesses ni d’engagements solennels.

    Concernant l’ouverture du livre de la loi sacré dans notre tradition européenne, nous ouvrons et nous fermons les Travaux avec l’Evangile de saint Jean d’où provient la Vraie Lumière. C’est donc bien la Bible qui doit être ouverte. Il n’y a pas de raison impérative pour que les autres livres soient ouverts.

    Précisons aussi que la Bible peut avoir un caractère religieux pour le candidat, ainsi d’ailleurs que pour certains membres de la Loge. Mais, dans son rôle de Volume de la Loi Sacrée, il n’en est rien. Les Trois Grandes Lumières de la Franc-maçonnerie n’ont aucun caractère religieux. Les rites pratiqués à la Grande Loge régulière de Belgique sont ouverts aux hommes de toute confession.

    Considérations sur la Bible ou Volume de la Loi Sacrée

    La Bible, en tant que « objet – livre » n’a aucun caractère sacré. Un livre ne peut à l’évidence être sacral. Par contre, une partie de son contenu se souche sur la Tradition car, pour reprendre l’expression de Guy Boisdenghien, elle exprime « une révélation a-humaine » ; l’exemple le plus connu étant les Dix Commandements que Yahvé dicta à Moïse sur le mont Sinaï.

    On ne lit pas la Bible uniformément mais selon quatre optiques : littérale, historique, morale et ésotérique. Se référer à la lettre des écrits bibliques ne tient plus la route à notre époque. De plus, l’historicité des récits n’est plus prise en compte depuis le siècle dernier. D'ailleurs, tout texte qui se veut enseignement d’une tradition ou d’une révélation n’a que des rapports secondaires et même insignifiants avec la réalité et la chronologie historiques. Demeurent les lectures morales et d’approche ésotérique. A ces niveaux, le Livre n’est plus la propriété du peuple élu en sa partie vétérotestamentaire ni celle des chrétiens dans sa partie néotestamentaire. Ainsi, les gnostiques, les déistes, les agnostiques et même les athées peuvent y glaner des réflexions concernant la Loi Morale ou leur introspection personnelle, spirituelle ou non.

    Faut-il nécessairement rappeler que les Évangiles et tout particulièrement celui attribué à Jean contiennent ce remarquable message à l’adresse de toute l’humanité : « aimez-vous les uns les autres ! ».

    Pour bon nombre de Maçons réguliers, c’est-à-dire ceux qui se souviennent que notre Maçonnerie traditionnelle et universelle est chrétienne, le Volume de la Loi sacrée représente le livre du Verbe créateur, manifesté sous l’aspect de la révélation. La Tradition révélée par le Volume de la Loi sacrée, dans son sens ésotérique est source de Connaissance et de méditation. L'Eternel a créé le monde par le Verbe qui s’incarne dans la langue sacrée et dans la parole rituelle qui contient l’essence primordiale. Un livre fermé garde son secret. Un livre ouvert instruit celui qui le lit, dévoile ce qui est caché.

    Ce livre contient un double message. Le premier comporte un enseignement extérieur, représenté par les dogmes et une loi morale à caractère exotérique. Le second message développe une cosmogonie [1], contient un message symbolique à décrypter qui est à caractère ésotérique. Le second n’exclut pas le premier, mais au contraire l’éclaire en ouvrant sur le champ indéfini des possibles et permet de dépasser les limites étroites de la dualité.

    Beaucoup de Maçons réguliers, attachés à la Franc-maçonnerie universelle, considèrent que le Volume de la Loi Sacrée contient le message d’une Tradition intemporelle, celle-ci étant l’expression de la relation entre la Vérité et la Sagesse. Mais à un moindre niveau, elle contient une loi morale sur laquelle devrait s’appuyer tout Franc-maçon.

    En ce qui concerne cette approche ésotérique, il est indéniable que plusieurs passages bibliques véhiculent un message caché. Les versets à double sens sont aisément repérables car ils sont précédés d’un signal tel que l’expression « Au commencement » qui peut aussi se traduire par « dans le Principe ». La Genèse, de même que certains passages du Pentateuque, l’Apocalypse et surtout l'Evangile selon saint Jean ne sont réellement clairs qu’après un décryptement. C’est donc par volonté symbolique que, pendant la durée des Travaux d’une Loge, le Volume de la Loi sacrée est ouvert au Prologue de Jean. C’est aussi par référence au Prologue que les Francs-maçons sont parfois nommés « Enfants de la Lumière », dénomination qui exprime bien un des piliers de la Franc-maçonnerie spéculative.

    L'Evangile selon saint Jean proclame le Christ en tant que Logos. Il y est énoncé, non comme venant racheter le genre humain mais comme apportant aux hommes la Lumière, en leur inculquant la nécessité de la régénération, car l'Evangile de Jean développe principalement quatre axes qui interpellent tout Franc-maçon par delà sa sensibilité personnelle dans la perception du Grand Architecte de l’Univers :

    1°) l’énonciation du message d’Amour ;

    2°) l’enseignement de l’égalité de tous les hommes, la fraternité universelle, le pardon des offenses et l’unité de Dieu ;

    3°) l’introduction d’un rite de fraternité par le partage du pain et du vin qui sont sa chair et son sang en tant que matérialisation des rayons solaires, c’est-à-dire, pour nous, terriens, la manifestation de la Vie ;

    4°) la proposition de méditer ou prier en tous lieux et non en des lieux déterminés, ce qui signifie méditer ou prier en esprit et non par des prières machinales vidées de tout contenu réel.

    En énonçant « Dieu est Esprit », « Dieu nous a donné de son esprit » et « Dieu est Amour », Jean exprime la fusion de la Connaissance et de l’Amour. Le quatrième Évangile est donc bien en conformité avec la gnose maçonnique !

    Disposition de l’Equerre et du Compas sur l’Autel

    Lors de l’Ouverture des Travaux, le Vénérable se place devant l’Autel pour y disposer correctement les Trois Grandes Lumières de la Franc-maçonnerie. Il appartient au Vénérable Maître, et à lui seul, d’ouvrir le Volume de la Loi Sacrée et de déposer dessus l'Équerre et le Compas, d’une manière spécifique à chaque degré auquel la Loge s’apprête à travailler. Au Rite Écossais Rectifié, c’est le rôle du Frère Maître des cérémonies de procéder à la disposition particulière des trois Grandes Lumières ainsi que de la Truelle et de la petite Épée.

    Sur la Bible ouverte au Prologue de saint Jean, l'Équerre et le Compas peuvent être placés de trois façons différentes mais le Compas est toujours ouvert à 45°. Ces dispositions évoquent un progrès moral ou une hiérarchie de valeurs. Elles constituent en quelque sorte des signes distinctifs de chacun des trois degrés et procèdent de l’allégorie.

    Au grade d'Apprenti, nous constatons que l’Équerre couvre les deux branches du Compas. Il semblerait que ce soit pour indiquer qu'à ce grade on ne peut demander plus du Néophyte que SINCÉRITÉ et CONFIANCE, conséquences naturelles de la droiture et de la rectitude.

    Effectivement, on ne peut pas déjà demander à l’Apprenti la Sagesse qu’il n’a pas encore acquise. Sa probité et sa rectitude naturelles sont tout ce que les Maîtres attendent de lui, principalement le Second Surveillant. La matière prime sur l’Esprit.

    Par cette disposition, on signifie à l’Apprenti qu’il œuvre sur la matière. Son rôle consiste à dégrossir la Pierre brute avec les seuls outils dont il dispose, le Maillet et le Ciseau. Il ne sait pas ce que sera l’édifice car il n’a pas eu connaissance des plans.

    Je ne vous révèlerai rien en ce qui concerne les autres degrés.

    Mais il convient encore de remarquer que, dans le plan horizontal de l’Autel des serments, les pointes du Compas sont tournées vers l’Occident et que l'Équerre est toujours ouverte vers l’Orient. Cela signifie que le Maçon ne doit pas se comporter en pur esprit mais au contraire mettre en application ce qu’il découvre ou apprend.

    Demeurer dans le domaine purement spéculatif est un comportement stérile, sans réelle utilité. D'autre part, il ne doit pas rester prisonnier de la matière mais il doit s'efforcer de la dominer en s'élevant lui-même afin de vivre en harmonie avec le monde.

    Voilà pour ce qui concerne l’autel et les symboles qui y sont mis en évidence à chacune de nos Tenues. Rappelons, si nécessaire, que le titre de cette planche est « L’Autel des serments ». C’est pourquoi je vais à présent aborder la question de son utilité et développer quelques considérations à propos de notre serment.

    Considérations sur notre serment

    Lors de notre Initiation, nous nous sommes tous engagés par notre serment à respecter la Constitution, le Règlement général de notre Obédience et le Règlement particulier de notre Loge.

    Prêté la main droite dégantée et posée sur le Volume de la Loi Sacrée afin que nous nous engagions sur ce qu’il y a de plus sacré, notre serment nous enjoint :

    • de garder le secret ;
    • de rester fidèle et discret, c’est-à-dire de ne trahir ni l’Ordre maçonnique, ni nos Frères ;
    • de persévérer dans le perfectionnement, c’est-à-dire de marcher sur le chemin de l’Initiation.

    Par tout serment solennel, l’homme renonce à une certaine part de sa liberté, ce qu’il fait devant une autorité qui a le pouvoir en tous lieux et en tout temps de constater un manquement à cette renonciation et de le punir.

    A ce sujet, René Désaguliers s’est interrogé : « Quelle peut être une telle autorité sinon un Dieu ou le Dieu unique ? ». C’est cet aspect qui est plus particulièrement marqué dans le mot latin « sacramentum », d’où le terme « serment » dérive directement. « Sacramentum » est lié au mot « sacer » qui signifie sacré ou ce qui appartient au monde divin.

    Pour moi, le serment est un acte essentiel de la Franc-maçonnerie.

    Pratique extrêmement ancienne de l’humanité, le serment est obligatoirement sanctionné par une autorité supérieure à l’homme, par une transcendance capable de le juger. En Franc-maçonnerie, le serment consiste en une promesse solennelle faite par le Néophyte qui s’engage à garder les secrets de la Maçonnerie et à se conformer en toutes choses aux règlements de l’Ordre, conformes aux lois en vigueur dans le pays.

    Le serment est empreint d’un caractère solennel, de la gravité d’un pacte, du sérieux extrême de l’engagement indissoluble entre celui qui le prête et celui qui le reçoit.

    Ce serment initiatique a aussi un caractère antique et sacré. Il est prononcé de la libre volonté du Récipiendaire, sans contrainte et devant une assemblée de Maçons témoins qui vont devenir ses Frères et en présence du principe de l’Ordre.

    Ce serment spécifique se décompose en trois parties : une invocation, une promesse, une imprécation. Le plus souvent, et en tout cas dans notre Obédience régulière, l’invocation est faite à la Gloire du Grand Architecte de l’Univers.

    Le serment est prêté sur la Bible, toujours ouverte au Prologue de l'Evangile de saint Jean. On peut dès lors considérer que notre serment a un caractère d’alliance cosmique avec l’Etre suprême, avec l'Eternel, avec le Grand Architecte, avec Dieu, selon vos convictions les plus intimes et toutes personnelles.

    C’est une obligation réciproque consentie librement entre l’Ordre et le Néophyte qui est accepté en qualité de nouveau maillon de la chaîne initiatique. Cette promesse au caractère solennel engage notre être tout entier à être fidèle.

     

    Pour conclure, du moins provisoirement…

    * L’Autel des serments

    L’Équerre, le Compas et le Volume de la Loi Sacrée composent ce que nous appelons « les Trois Grandes Lumières » de la Maçonnerie de Tradition. Ils se trouvent placés sur l’autel des serments. Le Volume de la Loi sacrée est symboliquement ouvert au début et fermé à la fin des Travaux pour marquer la nécessaire mais provisoire rupture avec le monde profane.

    Ces symboles placent d’emblée la prestation de serment des Francs-maçons réguliers dans la dimension spirituelle qui caractérise les rites pratiqués à la Grande Loge Régulière de Belgique. Ce caractère sacré souligne l’importance du serment maçonnique, son caractère intangible et inviolable.

    Ils signifient également, par leur association dynamique – les trois à la fois – que cette dimension sacrée n’est pas confondue avec le sacré d’une religion particulière, car le Volume de la Loi Sacrée est considéré dans son association avec l'Équerre et le Compas, comme le symbole d’une Tradition et non celui d’une référence théologique.

    Il s’agit une fois encore de préserver en ce domaine la liberté de conscience de chacun de ceux qui s’engagent dans notre Obédience régulière et de les encourager à construire des relations humaines tolérantes et respectueuses de la diversité des cultures et des civilisations.

     

    R :. F :. A. B.

     

    [1] La Cosmogonie (du grec cosmo- « monde » et gon- « en­gendrer ») était, en 1762, définie par le Dictionnaire de l'Académie française, comme « science ou système de la formation de l'Univers ».

     

    Bibliographie

    Boisdenghien Guy - La vocation initiatique de la Franc-maçonnerie

    Sentiers de la Tradition - Editions L’Etoile, Bruxelles, 1999

     

    Boucher Jules - La symbolique maçonnique

    Editions Dervy, Paris, 1995

     

    Ferré Jean - Dictionnaire symbolique et pratique de la Franc-maçonnerie

    Editions Dervy, Paris, 1994

     

    Ferré Jean - Dictionnaire des symboles maçonniques

    Editions du Rocher, Monaco, 1997

     

    Mainguy Irène - La symbolique maçonnique du troisième millénaire

    Editions Dervy, Paris, 2006

     

    Mondet Jean-Claude

    La Première Lettre - L’Apprenti au Rite Écossais Ancien et Accepté

    Editions du Rocher, Monaco, 2005

     

    Triaca Ubaldo - A propos des Landmarks

    Exposé en sept points à l’intention des Maîtres Maçons, 1952

     


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