• * Aperçu général de l'histoire de la Franc-maçonnerie

     Aperçu général de l'histoire de la Franc-maçonnerie 

    La Franc-maçonnerie a une origine légendaire et symbolique, qui sert de support au travail initiatique de ses membres, et une origine historique. C'est de cette origine historique qu'il sera question ici.

    La Franc-maçonnerie moderne est née des anciennes associations opératives de bâtisseurs du Moyen Age. Celles-ci étant elles-mêmes héritières de traditions qui remontent à l'antiquité. Ces associations mêlaient ce que nous nommerions aujourd'hui les domaines « professionnel », « philosophique » et « religieux ». En effet, jusqu'à l'époque qui verra la naissance de la Franc-maçonnerie dite « moderne » ou « spéculative », ces trois domaines ne sont pas séparés, et tous les actes de la vie se confondent avec la religion.

    La trace de groupements professionnels, en particulier de constructeurs, se relève chez les Egyptiens et les Grecs. Dans l'Empire romain, les « collegia » avaient leurs dieux tutélaires et leurs rites. Leurs cultes, tout comme leurs techniques, subirent l'influence des peuples voisins et des religions dites « à mystères », qui étaient très populaires à l'époque. L'entrée dans un de ces métiers commençait par une véritable initiation.

    Il est vraisemblable que les rites des « collegia » survécurent sous le Bas-Empire malgré le triomphe du christianisme, de la même façon que d'autres rites appartenant aux religions païennes, les saints patrons prenant peu à peu la place des dieux tutélaires et les rituels se christianisant.

    Après l'effondrement de l'Empire romain d'Occident, les « collegia » disparaissent. En effet, comme l'écrit Paul Naudon : « A l'époque féodale, aucun cadre juridique ne permet plus l'existence d'associations professionnelles autonomes et aucun groupement ne peut plus être envisagé sans tenir compte des liens de suzeraineté ou de vassalité qui caractérisent cette société. »

    Les vestiges des « collegia » se placent sous la protection de l'Eglise et deviennent des associations monastiques.

    A partir du 11ème siècle, de nouvelles associations se développent : les « confréries » et les « guildes ».

    Plus tard, certains artisans peuvent bénéficier de la liberté de circulation : ce sont les « francs-mestiers », composés d'hommes libres, qui mèneront à bien la construction des cathédrales.

    Vers 1400, les manuscrits « Regius » et « Cooke » racontent l'histoire traditionnelle des Francs-maçons et présentent un ensemble de règles professionnelles et morales : ce sont les « old charges » (anciens devoirs) dont s'inspireront Anderson et Désaguliers en 1723.

     

    Source : http://www.fm-europe.org/delta/histoire/monde.html

     


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